Ça y est, vous avez décidé de vous lancer dans l’aventure et avez fait votre levain maison. L’heure est venue de faire votre 1er pain au levain. Seulement voilà, vous ne savez pas trop par où commencer ni même quelle recette utiliser. Pas de panique, j’ai ce qu’il vous faut! 😉
Tout d’abord, je vous conseille de bien lire (si ce n’est déjà fait) mon article sur le levain naturel. Il vous permettra de bien comprendre comment ça fonctionne. Ça vous donnera aussi des indications sur quand utiliser votre levain à son maximum de pousse (son utilisation optimale).
On ne va pas se mentir : faire du pain au levain prend du temps. Plus de temps que de réaliser un pain avec de la levure de boulanger. Si vous cherchez une recette de pain express, vous n’êtes malheureusement pas au bon endroit. La fermentation du pain au levain est plus lente et demande de la patience. Ce n’est pas pour rien que cette méthode a été délaissée dans de nombreuses boulangeries. Cela dit, la bonne nouvelle, c’est que ça demande du temps de repos mais très peu d’actions de notre part. En gros, on doit être présent à la maison pour gérer la fabrication et le façonnage mais c’est l’histoire de quelques minutes. Les temps de repos et de cuisson, quant à eux, se comptent en heures.
Si vous êtes ici aujourd’hui, je devine que ça ne vous pose pas de problème et ça tombe bien : ça ne nous dérange pas non plus. Quand on a commencé notre pain au levain il y a 2 ans, on nous demandait pourquoi on n’allait pas l’acheter en boulangerie. C’est d’ailleurs une question qu’on nous pose encore aujourd’hui. La réponse est très simple : pour apprendre un nouveau savoir-faire! Bien entendu, ça ne nous empêche pas d’aller chercher du pain chez notre boulanger. On n’a pas tous les jours envie de de consacrer notre temps à faire du pain et ça nous permet de valoriser le savoir faire du boulanger.
Si votre pain n’est pas parfait dès la 1ère fois, ne vous découragez pas! Il vous faudra peut-être quelques essais avant de parvenir au pain parfait (selon vous). De notre côté, on a essuyé quelques petits « échecs » avant de pouvoir acquérir cette expérience. C’est aussi pour ça qu’on vous transmet notre savoir sur le sujet aujourd’hui : afin que vous ne fassiez pas les mêmes erreurs que nous et que vous puissiez progresser plus vite. 🙂
Pour faire du bon pain, il faut des bons produits. Comme toujours, je vous conseille de favoriser les produits de qualité, locaux si possible et bio c’est encore mieux. Pourquoi bio? Tout simplement parce que c’est meilleur pour votre santé et que le levain déteste les pesticides. Ils peuvent même le tuer. Quand je parle de produits bio, pour le pain, il s’agira de la farine. Les autres ingrédients, vous les avez déjà chez vous : de l’eau (non chlorée) et du sel.
Une farine de qualité, bien sûr. De manière générale, on vous conseillera la farine T55. Seulement voilà, elle est souvent chargée en pesticides (voir insecticides) et contient parfois même des additifs voir du gluten ajouté (en plus de celui présent naturellement dans la farine). Il suffit de lire l’étiquette pour connaître la composition de votre farine. Vous risquez d’être surpris.
De mon côté, je recommande la farine T65 (bio) ou éventuellement une farine issue de l’agriculture raisonnée (ce sera du côté des meuniers que ça se passe). Nous avons l’habitude d’acheter notre farine au moulin (il y en a quelques uns en Alsace) mais vous pouvez aussi en trouver en magasin bio ou magasin en vrac.
Il est également possible d’utiliser de la farine T80 (semi-complète), T110 (complète) ou T150 (intégrale). Soyons fous on peut-même faire un mix de tout ça!
Toutes les farines que je viens de citer sont des farines de blé. Bien entendu, vous pouvez aussi utiliser d’autres types de farine (seigle, épeautre, châtaigne). Ce sont les proportions qui seront différentes. On y reviendra plus tard!
Finalement, pas grand chose si on parle des indispensables : un récipient, une balance, un torchon (propre et humide, pour le repos de la pâte), une lame de rasoir (ou un couteau bien affûté, pour grigner votre pain c’est à dire entailler la pâte en surface)… Et vos mains! Ça, c’est si vous souhaitez faire et pétrir votre pâte à la main. Une expérience que nous vous recommandons de faire au moins une fois, pour bien appréhender la texture de la pâte (trop hydratée, pas assez). Les bons boulangers vous diront que ressentir les choses avec vos mains vaut toutes les machines du monde. On parle même de transmission d’énergie! Ils n’ont pas tout à fait tord… même s’ils ont quasi tous des pétrins dans leur atelier. 😉
Cela dit, nous sommes nombreux à avoir des robots ménagers à la maison. Vous pouvez bien entendu pétrir votre pâte à l’aide d’un robot (je vous rassure, c’est l’option que nous choisissons souvent aussi). Notre indispensable à nous, c’est le coupe-pâte (appelé aussi la corne, chez les pâtissiers en général). Il permet de récupérer la pâte en un clin d’œil dans votre récipient sans en laisser une miette ou presque. C’est un peu la maryse du boulanger. ^^
On a aussi un bannetons, petit panier en osier recouvert de tissu. Il permet de conserver la forme du pain lors de la pousse, surtout quand la pâte est très hydratée. Si le pain cocotte vous tente, vous pouvez aussi l’utiliser pour faire votre 2ème pousse. J’en parle plus bas.
Si elle est souvent destinée aux baguettes, l’autolyse est une étape de pré-fermentation très intéressante. Elle consiste à mélanger, de 1h à 24h avant la confection de votre pâte à pain, la farine et l’eau. L’objectif? Les levures contenues dans la farine vont commencer leur fermentation et produire différentes molécules aromatiques qui donneront une saveur agréable à votre pain. Si elle est facultative, nous vous conseillons de la réaliser au moins une fois pour voir la différence. De notre côté, on a été convaincus. On le fait quand nous avons du temps devant nous.
Oui, je sais : il existe des pains sans pétrissage. Je ne doute pas que cela fonctionne, j’en ai même eu la preuve. Cela dit, j’ai un petit doute en ce qui concerne le pain au levain. De toutes façons, comme je vous le disais, il ne s’agira pas ici de chercher comment gagner du temps sur la fabrication de son pain. Un bon pain au levain, ça se mérite. 🙂
Le pétrissage permet une bonne hydratation du gluten naturellement présent dans la farine de blé. Il va aider à créer un réseau de gluten (réseau protéique) qui donnera de l’élasticité à la pâte et permettra de retenir le Co2, créé par le levain, qui va chercher à s’échapper (comme le ferait du gaz dans une bouteille d’eau pétillante). Mais ce n’est pas tout! Pétrir la pâte va également incorporer de l’oxygène et lui donner de la force.
On peut pétrir la pâte à la main ou au robot. Dans les deux cas, on commencera par mélanger les ingrédients, en veillant à ne pas mettre le sel en contact direct avec le levain. Au cas où vous ne le sauriez pas : sel et levure ne font pas bon ménage! On viendra ensuite pétrir la pâte (la malaxer) durant une dizaine de minutes. Ni trop, ni trop peu! On la pétrir en douceur, avec juste ce qu’il faut de force pour ne pas risquer de déchirer la pâte et donc son réseau de gluten qui permettra d’avoir un pain bien alvéolé.
Au robot, on commence toujours le pétrissage à vitesse lente pour bien mélanger les ingrédients (5 minutes environ). On pourra ensuite accélérer la vitesse de pétrissage si on le souhaite (vitesse moyenne à lente) durant 5 à 10 minutes. La pâte doit être souple, lisse et doit se détacher de la cuve. Il ne reste plus qu’à former une boule et à la laisser reposer.
Une fois le pétrissage terminé, on peut former notre boule de pâte! Pour ça, je vous invite à suivre les étapes ci-dessous :
Pour le pointage, on dispose la boule de pâte dans un récipient que l’on va recouvrir d’un linge humide. Recouvrir votre pâte d’un linge humide permet d’éviter que votre pâte ne croûte. C’est maintenant qu’il vous faudra vous armer de patience. Cette 1ère pousse, appelée « pointage » peut durer entre 2 et 4h, voir plus longtemps en fonction de la température de votre pièce et de la réactivité de votre levain. De notre coté, c’est plutôt 4h. Idéalement, la température de votre pâte doit être de 24°C et son repos doit se faire à l’abris de courant d’air. Si vous avez un thermomètre à sonde c’est parfait, sinon : fiez-vous à votre instinct.
Durant le pointage, la pâte peut doubler de volume. Cela dit, ne vous inquiétez pas si ce n’est pas le cas : ce n’est pas aussi facile à voir que lors de l’utilisation de la levure de boulanger. La différence est parfois moins notable, surtout lorsque l’on dispose d’un levain jeune. Il nous est déjà arrivé de croire que notre pâte n’avait pas bougé d’un poil et miracle : à la sortir du four, le pain était alvéolé. N’oubliez cependant pas d’utiliser votre levain à son maximum de pousse!
La 1ère pousse faite, il est temps de passer à l’apprêt. Mais avant ça, on va former son pain! Boule, baguette, batard… Il y a plein de formes possibles. Si c’est une 1ère pour vous, je vous conseille d’opter pour le pain boule, simple à réaliser. Voici comment procéder :
Le lamage consiste à inciser le pain, sur le dessus, à l’aide d’une lame de rasoir (ou d’un couteau très bien aiguisé). S’il apporte un côté esthétique très sympa, ce n’est pas sa seule fonction! En effet, cette incision va permettre à l’humidité et au gaz de s’échapper lors de la pousse de votre pain dans le four. On dit que les coups de lament « crachent ». Il existe de tas de manière et des tas de décors possibles. Nous vous conseillons dans un 1er temps de faire un quadrillage : simple et efficace. Faites-le juste avant d’enfourner votre pain dans le four.
Obtenir un pain de boulanger dans un four de ménagère, c’est pas toujours évident! Avec les conseils qui suivent, il y a toutes les chances que vous y parveniez.
Une fois la cuisson de votre pain terminée, sortez le du four, saisissez-le à l’aide d’un torchon (pour ne pas vous brûler) et tapotez-le sur le dessous. S’il sonne creux, votre pain est cuit. Sinon, remettez-le quelques minutes dans le four.
Idéalement, posez votre pain sur une grille froide à la sortie du four. Cela permet à l’humidité de s’échapper. Prenez le temps d’écouter sa croûte craquer, c’est assez magique! Ensuite, il s’agira de le laisser complètement refroidir avant de le déguster. Je vous avoue ne pas toujours résister à l’appel du pain chaud… Sachez, cela dit que ça peut donner des maux de ventre.
L’idéal, pour conserver son pain, c’est de le mettre dans un sac en tissu ou, à défaut, dans un sac en papier. On oublie les sacs en plastique et surtout le réfrigérateur qui n’est pas un bon allié du pain!
Le pain au levain se conserve mieux que le pain blanc réalisé avec de la levure de boulanger. Comptez 4 à 5 jours, en fonction de la taille/forme de votre pain. La baguette est celle qui se conserve le moins longtemps, du fait de sa finesse.
La recette que je vous donne ci-dessous est à réaliser avec un levain liquide. Elle vous permettra d’obtenir un gros pain boule.
La quantité d’eau (idéalement à 20°C) sera à adapter en fonction de votre ressenti. Comme je vous le disais déjà, une pâte hydratée n’est pas évidente à travailler pour un débutant. Surtout si vous la pétrissez à la main. De plus, cette quantité va dépendre de la qualité de votre farine et de son absorption. Ajoutez l’eau, petit à petit jusqu’à obtenir une pâte qui se détache de la cuve (la pâte ne doit pas être trop collante). Il vaut mieux mettre moins d’eau plutôt que d’en abuser et de devoir compenser en farine.
Dans un récipient, mélanger la farine, 250 g d'eau, le sel d'un côté et le levain de l'autre. Pétrir à vitesse lente durant environ 5 minutes. Ajouter progressivement le reste de l'eau jusqu'à obtenir une pâte lisse, souple, qui se détache du récipient. Poursuivre le pétrissage pendant 5 minutes supplémentaires. La pâte ne doit pas être trop collante sinon vous aurez du mal à la travailler. Si vous utilisez un robot, pensez à décrocher la pâte du crochet au besoin durant cette étape.
Fariner sans excès le plan de travail et y disposer la pâte, délicatement, sans la déchirer. L'aplatir légèrement pour obtenir un carré de pâte. La plier, en deux, en portefeuille dans les deux sens (de gauche à droite puis de haut en bas). Vous pouvez refaire cette étape une seconde fois.
Ramener ensuite les quatre coins, un à un, vers le centre puis retourner le pâton de pâte de façon à avoir la soudure vers le bas. Rouler la pâte sur elle-même pour former une boule, la disposer dans un récipient légèrement fariné.
Recouvrir d'un torchon humide et laisser reposer la pâte durant 2 à 4h. Il s'agit de la 1ère pousse appelée le pointage. Durant cette étape, elle peut doubler de volume.
Une fois le repos terminé, sortir délicatement la pâte du récipient et la disposer sur un plan de travail fariné sans excès. Aplatir délicatement la pâte et replier les bords vers le centre, en appuyant légèrement. Ne la dégazez pas trop pour conserver le CO2 accumulé lors de la 1ère fermentation.
Retourner la boule de pâte, soudure vers le bas la faire tourner entre vos mains en serrant délicatement la pâte jusqu'à obtenir une boule bien ronde. Attention à ne pas déchirer la pâte et son réseau de gluten.
Placer ensuite votre boule de pâte, soudure vers le haut, dans un récipient ou dans un panier. Si vous souhaitez cuire votre pain dans une cocotte, posez la boule soudure vers le bas directement dans la cocotte légèrement huilée. Couvrir d'un linge humide et laisser reposer 1h environ. Il s'agit de la 2ème pousse, appelée l'apprêt.
Disposer une plaque en bas de votre four (vous aurez besoin d'une seconde plaque ou grille pour accueillir votre pain). Préchauffer le four à 250°C. Retourner délicatement votre pain sur votre plaque de cuisson, l'entailler sur le dessus, l'enfourner puis verser rapidement 25 cl d'eau sur la plaque du bas pour créer le coup de buée. Baisser la température à 240°C/220°C et cuire durant 50 minutes à 1h.Si vous avez optez pour un pain cocotte : disposer une plaque en bas de votre four et y verser 25 cl d'eau. Disposer une seconde plaque/grille un étage au-dessus. Entaillez votre pain sur le dessus, fermer la cocotte, la disposer dans votre four froid, mettre le thermostat sur 240°C et cuire durant 1h.
sandra Soh
Merci tous les conseils.
Premier pain réalisé. J’ai cru que cela ne marcherait pas car Mon levain avait bien poussé et d’un seul coup il est retombé dans son bocal. Quelle peut-être la raison ?
Adeline
Bonjour Sandra, comme expliqué dans mon article dédié au levain : une fois qu’il a atteint son maximum de pousse, le levain retombe. C’est un cycle, c’est tout à fait normal. 🙂
JoelleL
Je viens de réaliser mon premier pain au levain en suivant vos conseils: trop fière, il est très beau, belle mie bien alvéolée… seul hic, il a « collé « sur ma plaque (je l’ai enfourné sur une plaque à pizza bien chaude)… Vous avec un conseil à me donner?
Merci encore et bravo pour votre site!
Adeline
Bonjour Joelle, ici nous utilisons du papier cuisson pour éviter cela. 🙂
Camille
Bonsoir, je viens de vous envoyer une photo. Seriez vous me dire pourquoi est ce que mon pain est « plat » on dirait un pain à kebab ^^
J ai du faire 1h35 de cuisson à 250 degrés car au bout d’une heure il était encore gris pas de croûte coloré… mais il est plat. J’ai fais toutes votre recette, temps de pousse etc… je comprends pas. Quand je vois les photos des autres personnes…
Adeline
Bonjour Camille, tout d’abord : il faut savoir qu’un pain plat peut arriver, même aux plus expérimentés. 🙂 Il y a pas mal de conditions à réunir pour obtenir un joli pain alvéolé et gonflé : avoir un levain bien actif le jour J (lui aussi a des jours sans) et à son maximum de pousse, avoir des conditions atmosphériques idéales pour assurer une bonne pousse (température de 25°C à 28°C), un temps de pousse ni trop court ni trop long mais également adapté à la vivacité du levain… Bref, tant de choses qui ne peuvent pas être maîtrisées à tous les coups. En revanche, la cuisson me parait très longue… Je soupçonne un problème de four (la cuisson du pain dans un four classique peut-être compliqué en fonction du four). Aussi, on évite la chaleur tournante que le pain au levain n’aime pas trop. De plus, en fonction de la texture de la pâte (trop épaisse, trop liquide : la quantité d’eau est à adapter à la « qualité » de farine) : la pâte peut s’étaler et donner un pain plat si celui-ci est cuit sur une plaque (et non en cocotte). Ne vous découragez pas, avoir un pain plat ce coup-ci ne veut pas dire que ce sera toujours le cas. Essayez peut-être la cuisson en cocotte pour le prochain ? La mie est un peu plus dense mais il y a moins de risques de pain plat. 🙂
Jérôme
Bonjour Adeline,
Je me suis lancé dans mon premier pain au levain. La première pousse s’est très bien passé, la pâte a triplé de volume, malheureusement elle est retombée à la deuxième pousse.
Résultat mie compacte malgré de gros trous, bizarre quoi…
J’aimerais savoir si dans le cas ou on veux faire une boule avec la totalité de la pâte il est nécessaire de faire une seconde pousse ?
Encore un grand merci pour cet excellent site !
Adeline
Bonjour Jérôme, la seconde pousse est indispensable. Elle ne doit cependant pas être trop longue sinon quoi la pâte peut retomber. Peut-être tenter de réduire le temps de la 2nd pousse la prochaine fois ?
Jean-Noël Leuly
Bonjour,
Merci pour ce magnifique site. Il est très complet.
Je voulais vous demander les quantités pour du pains complet sur levain liquide svp.
Merci encore.
Adeline
Bonjour Jean-Noël,
Le pain complet se fait généralement avec 100% de farine T150 et un tout petit peu plus d’eau. Cela dit, je n’ai pas encore trouvé la proportion parfaite de mon côté. Je partagerais la recette quand ce sera le cas. 🙂
Dominique Mosoll
Bonjour,
Retour d’expérience.
Levain tout jeune (6jous), 1er pain, pétrissage à la main, sûrement pas assez longtemps. Cuisson à la cocotte en fonte . Le résultat, pain compact, peut-être un peu trop manipuler après la 1er pousse. Lendemain, 2 baguettes, j’utilise mes fonds de paquets de farine T65 bio, semi complète, et farine pour pain de campagne aux graines, du commerce, un peu « vieillotte ». Pétrissage au Thermomix. 2 min comme préconisé par la marque pour du pain maison. Confection fin l’après-midi, je laisse poussé jusqu’au matin, comme le levain est jeune, je me dit que cela peu faciliter la fermentation. le matin, la pâte est mollassonne. mise en forme, pousse 1h30 , cuisson 25 min, probablement un peu insuffisante. Mais des bubulles(hihi) se sont faites à l’intérieur. La baguette est bonne. C’est pas encore tout à fait ça, la mie est un peu serrée
Mes questions, pétrissage au Thermomix, tu connais ? 2min suffisant ? Pour façonnage à la main, combien de temps ? et mon idée de lui faire passer la nuit car « un peu jeune » ?
Merci pour tes réponse et pour ce blog. Je faisais plus ou moins régulièrement mon pain avec une machine, que j’ai relégué à la cave … mon intestin ne supportant plus très bien le gluten., je fais du sans, mais je pense qu’avec du levain nous allons redevenir copain, car j’aime le pain. Une nouvelle aventure commence !!!
Adeline
Bonjour Dominique,
Je découvre ce commentaire qui s’est glissé dans les indésirables, oups ! Je n’ai jamais utilisé de Thermomix mais 2 minutes de pétrissage au robot n’est pas suffisant. Il faut compter bien 10 minutes au robot (15 à 20 minutes à la maison). Le laisser pousser une nuit complète est une option possible. Généralement la pousse se fait au frais. 🙂
Bonne continuation dans cette aventure levain !
A bientôt,
Adeline
Natacha
Bonjour Adeline, merci de votre partage et du temps que vous passez à nous répondre.
Voici ma question : vous utilisez un levain liquide. Je souhaite faire mon pain avec un levain à 60% et donc semi- liquide. Faut il que je change quelque chose à votre recette ? Et si oui comment ?
Je vous remercie
Adeline
Bonjour Natacha, il faudra sûrement ajouter un peu d’eau. Je ne saurais pas vous dire en quelle quantité ne l’ayant jamais fait. 🙂
didier verdiere
bonjour
est ce normal que mon pain s’affaiblit après l’avoir mis en boule
Adeline
Bonjour Didier, deux options : soit la pâte est un peu trop hydratée, soit elle manque de force. Testez en ajoutant moins d’eau et/ou en rallongeant le temps de pétrissage. 🙂
Gilles
Bonjour,
Pour la cuisson de mon pain au levain, j’ai choisi la convection avec une plaque en terre réfractaire en bas du four que je préchauffe à 260° pendant une heure et sur laquelle je dépose mon pain , ensuite cuisson en chaleur descendante. Bien sur ne pas oublier de verser 10cl d’eau sur le lèche frite pour le coup de vapeur.
Adeline
Bonjour Gilles, La pierre réfractaire c’est tip top! C’est vrai que je n’en parle pas dans l’article (peu de personnes disposent de pierre réfractaire à la maison) mais ça reste une très bonne alternative de cuisson (celle qui nous rapproche le plus du four du boulanger, tout comme la cuisson en cocotte). La seule contrainte, c’est le fait de devoir préchauffer le four durant 1h pour la chauffer. Merci pour ce retour d’expérience!
LANCASTER
Bonsoir, puis je faire votre recette avec du levain en poudre bio au blé complet que j’ai actuellement?
Merci beaucoup
Adeline
Bonjour, je n’ai jamais utilisé de levain en poudre mais je doute que l’on puisse utiliser la même recette. En effet, le levain liquide contient farine et eau. La quantité de farine et d’eau dans la recette en tient compte. Il faudra donc revoir les quantités pour utiliser un levain en poudre.
A. D.
Bonjour
J’étais à la recherche d’une recette de levain et je suis tombée sur votre blog, fabuleux ! Merci pour toutes ces indications et précisions, je viens de me lancer dans mon tout 1er levain maison
L’étape suivante sera de faire mon pain bien sûr, j’ai une question toutefois, comme il faut laisser le temps de pousse, est-il possible de préparer son pain de le laisser « pousser » au frigo jusqu’au lendemain comme je le fais habituellement pour ma brioche ?!
Merci d’avance
Bien cordialement
AD
Adeline
Bonjour, Merci pour cet adorable commentaire. Je n’ai personnellement jamais testé la pousse au réfrigérateur pour un pain au levain. En effet, le froid ralenti considérablement la fermentation et j’ai constaté que lorsque la pâte n’était pas à environ 25°C : elle mettait un temps fou à lever et le résultat n’était pas optimal. C’est possible mais à voir dans quelles conditions etc. 🙂
barbara
Au secours ! J’ai dû m’absenter + de 12h alors que j’avais laissé ma pâte en pousse dans une pièce à 20° !!! Ce matin elle toute raplapla… pensez vous que c’est rattrapable ?
Adeline
Bonjour Barbara, pas de remède miracle malheureusement. Cela arrive et j’espère que votre pain à malgré tout un peu levé au four. 🙂 En cas d’absence prolongés, la prochaine fois, placez la pâte au réfrigérateur. 🙂
BOULENGER
Cette recette est valable pour une farine T65, si vous utilisez les mêmes proportions pour une farine T150 ce sera un échec dès le pétrissage car contrairement à ce qui est dit le pâton sera déjà formé des les premier 5 mn de pétrissage au robot mais la pâte ne sera pas élastique et si vous êtes débutant ce sera un échec.
Il faut savoir que le pain blanc est mauvais pour la santé car l’indice glycémique qu’il dégage est élevé et qu’il est préférable de consommer du pain complet ou intégral.
Mais si jamais vous trouvez une recette de pain au levain avec de la farine T150 et avec les bonne proportions de levain, sel et eau je vous tirerai mon chapeau bien bas… Secret bien gardé ?
Adeline
Bonjour Jean-Michel, Effectivement, cette recette porte sur l’utilisation d’une farine bio T65. Je conseille d’ailleurs, comme pour toutes recettes, de tenir compte des ingrédients et quantités indiquées et utilisées car sinon : cela risque d’être un échec. Je pense que le pain blanc n’est pas strictement mauvais pour la santé même si je suis d’accord avec vous : le pain complet est à favoriser. Consommer du pain blanc occasionnellement, pour une personne qui n’a pas de soucis de santé particulier, ne posera pas soucis. Je travaille cela dit sur des pains aux farines plus complètes et effectivement : cela n’est pas simple de trouver les bonnes proportions. C’est en revanche possible : si les boulangers le peuvent, nous aussi. 🙂 Je publierai les recettes dès que je les aurai perfectionné. Bonne journée!
Besset Nadine
bonjour, quand vous dite 75g ou 150 g de levain liquide s’agit il du poids du levain prelevé sur l’ancien et ensuite rafraichi (exemple 75g prelevé plus 75 gde rafraichi ou poids total entre le preleve de l’ancien + le raffraichi ? Merci beaucoup de votre réponse. Nadine
Adeline
Bonjour Nadine, Il s’agit du pois du levain déjà rafraîchi.
Carl
Merci beaucoup pour la recette; super beau pain réalisé grâce à vos directives.
Adeline
Merci beaucoup pour cet adorable commentaire Carl! 🙂
Charlotte
Bonjour Adeline,
Super recette du premier pain au levain, un succès total!! Le pain à bien monté, alvéolé comme il faut et un goût génial grâce à ta super recette de levain naturel donc merci beaucoup
Adeline
Ravie que la recette te plaise Charlotte, merci pour ton retour!:-)
Eitan
Merci pour le partage de ces explications exhaustives!
Concernant l autolyse, de quel type de mélange s agit-il, inclut-il le petrissage ou bien un melange comme l etape 1 puis le petrissage après quelques heures?
Adeline
Bonjour Eitan, comme indiqué dans l’introduction : elle consiste à mélanger, de 1h à 24h avant la confection de votre pâte à pain, la farine et l’eau. Mélanger et non pétrir. 🙂 Ensuite, il suffira de suivre la recette comme indiqué.
Caroline
Doit-on garder une partie de notre levain pour en re-former un autre en suite ou faut-il à chaque fois repartir de zéro ?
Adeline
Bonjour Caroline, Inutile de partir de 0 : en faisant des rafraîchi régulier tu en auras suffisamment pour tes recettes à venir. 🙂
LLOBELL
Tout d’abord merci pour cette recette de pain au levain.
J’ai suivi les recommendations point par point, le seul problème que j’ai enconté c’est que la pâte à « croûté » durant les 2 temps de pose alors que j’avais mis un torchon humide. Le torchon doit-il touché la pâte ? sinon, je ne vois pa comment faire….
De ce fait, lors de la 2ème pose, quand j’ai retourné la pâte puis incisé la pâte, elle s’est affaissée ; cela formait un trou au milieu ….
Merci de me donner un conseil pour que cela ne se reproduise pas à l’avvenir.
Avec tous mes remerciements .
Patricia
Adeline
Bonjour, il est possible que l’air ambiant était trop sec ou chaud. Le torchon doit complètement recouvrir le récipient et peut toucher la pâte. L’objectif étant que la pâte ne soit pas à l’air libre. Il est possible de réhumidifier le torchon en cours de route s’il sèche. On peut aussi poser une assiette (plus grande que le récipient, elle ne doit pas reposer sur la pâte) au besoin pour rendre le tout plus « hermétique ».
Janick
Bonjour, j’ai un levain très jeune. Après 4h et 1h de levage ma pâte ne semble pas avoir tellement levée. Après 1h de cuisson il est foncée, dense et avec peu d’alvéole. Que puis je faire différemment la prochaine fois? Merci de vos précieux conseils. Je vous ai aussi écrit concernant la farine que j’ai utilisé.
Adeline
Bonjour Janick, j’imagine que vous avez bien suivi tous mes conseils et astuces présent dans l’article? Il faut savoir que pour avoir un pain au levain parfait, il faudra expérimenter la recette à plusieurs reprise. Le choix de la farine est important ainsi que la température de la pièce. Je vois que vous avez utilisez une farine de seigle et de blé intégrale. Il faut savoir que ce type de farine donneront un pain plus dense (la farine étant plus complète) ce qui n’empêchera néanmoins pas l’obtention de belles alvéoles à l’avenir. 🙂